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Pascal Haudressy

Combustion Study 03


  • De prime abord, les grands formats carrés dont on ne sait trop s’il s’agit de peinture abstrait ou de photographie. On y voit des plans, des volumes et des perspectives. Un jeu subtil de nuances de blancs et de gris fait songer à un espace probablement fictif, comme ont pu en concevoir des photographes, mais aussi des peintres, qui seraient partis d’une maquette avant de l’agrandir. La photographie tiendrait plutôt la corde car, petit à petit, on se rend compte que l’image fait office d’écran pour une projection qui vient non pas s’y superposer, mais s’y intégrer totalement. Un décor – écran, comme réceptacle d’une projection qui s’y confond. Est-ce pour autant une installation vidéo ? Non. Un environnement ? Non plus, les dimensions spatiales et volumétriques étant absentes. Ces grands carrés sont en fait des peintures abstraites où vient s’imbriquer une autre image sous forme de projection, délimitant un plan virtuel tout en créant un événement qui l’est tout autant. Une technologie sophistiquée projette un rai de lumière fixe qui vient parfaitement s’intégrer dans la composition picturale et sert de point de départ à l’irruption d’une action extérieure que l’on finit par identifier comme une inondation larvée ou la lente insinuation d’une fumée, trop légère pour paraître menaçante. On a presque l’impression qu’il s’agit là d’éléments naturels qui viendraient s’immiscer en douceur dans cet environnement serein, presque clinique. L’oeuvre qui nous est finalement donnée à voir apparaît comme l’aboutissement d’un long processus élaboratif. Il débute par la réalisation d’un dessin de la scène, se prolonge par la simulation en 3D de l’espace et l’insertion de l’action à venir. S’ensuit alors la concrétisation d’une maquette de grand format, véritable espace volumétrique et « sculptural » où l’événement vient prendre place. Enfin, dernière étape, la peinture définitive est réalisée ; elle n’attend plus que la projection qui, elle, est finalisée de son côté. Chaque étape du processus annule la précédente pour aboutir à une réalisation hybride dans le bon sens du terme, c’est-à-dire une fusion totale entre deux dispositifs, la peinture et la projection. Il en résulte une perception de l’espace qu’Haudressy qualifie d’«atmosphérique », celui de la maquette initiale. Cette recherche d’équilibre est une constante dans l’oeuvre de l’artiste qui tente de réconcilier des opposés tels que le matériel et l’immatériel, le bidimensionnel et le tridimensionnel, la nature et l’artificiel. Il y arrive en combinant différentes strates de représentation, en jouant de la capillarité entre les éléments constitutifs de celle-ci. Il en résulte une oeuvre, qui, en dépit de ses apparences formalistes et du recours à une certaine réalité virtuelle augmentée, pourrait être qualifiée de méditative ou même de contemplative, s’adressant autant à l’intellect qu’à la sensibilité humaine. Bernard Marcelis

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